Wandance débarque en octobre 2025 sur des plateformes comme Disney+ et Crunchyroll, et il capture déjà l’attention des fans d’animes sportifs. Cette adaptation du manga de Coffee suit Kaboku Kotani, un lycéen timide qui découvre le breakdance grâce à sa camarade Wanda. Les épisodes explorent les défis de l’expression personnelle à travers la danse de rue. Après avoir visionné les premiers épisodes, je ressens une énergie contagieuse qui pousse à bouger. L’histoire mélange introspection et chorégraphies dynamiques, avec une touche de romance naissante. Malgré quelques maladresses techniques, la série brille par sa fraîcheur et son message sur la libération des inhibitions. Elle cible les amateurs de récits motivants, où chaque pas de danse symbolise un pas vers la confiance. Ce premier contact laisse présager une saison rythmée, idéale pour l’automne.
Le synopsis en bref
Kaboku Kotani entre au lycée avec l’intention de passer inaperçu, comme toujours. Il suit ses amis sans bruit, évitant les projecteurs. Tout change quand il croise Wanda, une fille exubérante qui pratique le breakdance avec une passion débordante. Fasciné par ses mouvements fluides, Kabo se retrouve aspiré dans le club de danse de l’école. L’anime dépeint son parcours pour surmonter sa timidité et son bégaiement, en apprenant à exprimer ses émotions par le corps plutôt que par les mots. Les 12 épisodes prévus couvrent les entraînements intenses, les rivalités amicales et les compétitions locales. Le rythme alterne entre moments calmes de réflexion et explosions chorégraphiées, créant un équilibre qui maintient l’intérêt. Ce récit sur la danse hip-hop apporte une bouffée d’air frais dans le genre shonen, en misant sur l’intériorité des protagonistes autant que sur l’action.
Les personnages qui marquent
Kaboku Kotani, le héros en quête de voix
Kaboku incarne la plupart d’entre nous : réservé, mal à l’aise en société, il bégaie sous la pression. Sa découverte du breakdance devient une métaphore puissante pour trouver sa place. Les scénaristes développent son évolution avec finesse, montrant des doutes persistants même après des victoires. Sa relation avec Wanda ajoute une couche romantique subtile, sans verser dans le cliché. Dans les premiers épisodes, ses tentatives maladroites de danse provoquent des rires sincères, mais aussi de l’empathie profonde.
Wanda, l’étincelle qui allume la piste
Wanda représente la liberté incarnée. Ses chorégraphies hurlent une joie de vivre contagieuse, et elle motive Kabo sans le forcer. Son passé mystérieux, esquissé par bribes, enrichit le récit. Elle n’est pas juste un catalyseur ; ses propres luttes avec les attentes familiales la rendent relatable. Le duo principal crée une dynamique captivante, où les silences de l’un complètent les gestes expressifs de l’autre.
Les personnages secondaires, comme les membres du club, apportent de la couleur. Un rival charismatique et une amie loyale complètent l’ensemble, évitant la superficialité.
L’animation et la bande-son
L’animation de Wandance repose sur une combinaison de 2D classique pour les dialogues et de CGI pour les séquences de danse, inspirée de motion capture. Cette approche vise à capturer la fluidité réelle des mouvements, mais elle génère des débats. Les passages en CGI paraissent parfois raides, surtout dans les plans larges, ce qui contraste avec la chaleur des scènes quotidiennes. Pourtant, quand ça fonctionne, comme dans une battle improvisée, l’effet est hypnotique. Les chorégraphies, réalisées avec des danseurs pros, respirent l’authenticité.
La bande-son élève le tout : 25 artistes hip-hop contribuent à une OST variée, mêlant beats trap et samples old-school. Les openings et endings collent parfaitement au thème, avec des visuels qui pulsent au rythme. Les musiques d’arrière-plan renforcent les émotions, passant d’un flow lent pour les introspections à des drops intenses pour les climax. Globalement, le son compense les faiblesses visuelles, immergeant le spectateur dans l’univers street.
Ce qui fonctionne bien dans Wandance
- La représentation réaliste de la danse : chaque figure semble issue d’une session réelle, pas d’un fantasme exagéré.
- L’évolution psychologique de Kabo : son arc narratif progresse sans raccourcis, avec des rechutes crédibles.
- Les thèmes universels : la série aborde l’anxiété sociale et l’acceptation de soi sans lourdeur.
- Les interactions du groupe : le club de danse forme une famille dysfonctionnelle attachante, pleine de taquineries et de soutien mutuel.
- La durée des épisodes : 24 minutes bien remplies, sans fillers inutiles dans les débuts.
Les aspects à améliorer
Les critiques portent souvent sur le CGI, qui manque de polissage dans certains plans. Les transitions entre 2D et 3D se remarquent trop, brisant parfois l’immersion. Le rythme des épisodes initiaux traîne un peu sur les expositions, avant que l’action ne s’emballe. Enfin, quelques dialogues sonnent forcés, comme si les scénaristes forçaient les métaphores dansantes. Ces points n’empêchent pas le plaisir global, mais une saison 2 pourrait affiner ces éléments.
Comparaison avec d’autres animes de sport
Anime | Genre principal | Ma note sur 10 |
---|---|---|
Wandance | Danse hip-hop / Drame | 8.5 |
Haikyuu!! | Volley-ball / Amitié | 9.2 |
Blue Lock | Football / Compétition | 8.0 |
Ce tableau met en lumière comment Wandance se positionne : moins explosif que Haikyuu en termes d’enjeux collectifs, mais plus introspectif que Blue Lock. Sa niche dans la danse le distingue, en apportant une dimension artistique absente des sports plus traditionnels.
Conclusion : à voir ou pas ?
Wandance s’impose comme une surprise de l’automne 2025, pour qui cherche une série qui célèbre le mouvement autant que l’âme. Les premiers épisodes posent des bases solides, promettant des battles épiques et des révélations personnelles. Si l’animation divise, le cœur de l’histoire – cette quête de liberté à travers le break – touche en plein. Je recommande vivement aux fans de récits feel-good avec une bande-son qui cogne. Avec une note personnelle de 8.5/10, cet anime mérite une place dans votre watchlist. Il prouve que la danse peut rivaliser avec n’importe quel sport sur petit écran, en faisant vibrer les cœurs autant que les corps.