Scissor Seven m’a surpris dès les premiers épisodes. Cette production chinoise, disponible sur Netflix, suit les aventures de Seven, un coiffeur amnésique qui se prend pour un assassin légendaire. Avec ses ciseaux comme armes, il enchaîne les quiproquos hilarants tout en affrontant des ennemis improbables. L’animation fluide et les combats chorégraphiés captivent immédiatement. J’ai binge-watché les saisons en une semaine, riant aux éclats devant les gags absurdes et m’attachant aux personnages excentriques. Derrière l’apparente légèreté, une intrigue se tisse sur le passé de Seven, mêlant action déjantée et touches d’émotion. Si vous aimez les animes qui sortent des sentiers battus, cette série mérite une place dans votre liste. Elle allie créativité visuelle et rythme effréné, pour un divertissement pur et frais.
Synopsis de Scissor Seven sans spoilers majeurs
Seven arrive dans un petit village côtier, cherchant du travail comme coiffeur. Rapidement, il se retrouve impliqué dans le monde des tueurs à gages, grâce à une organisation secrète appelée le Xuanwu. Amnésique, il ne se souvient que de bribes de son passé en tant que « Killer Seven », un assassin redouté. Ses missions tournent souvent au fiasco comique, car ses talents de coiffeur priment sur ses compétences martiales. Pourtant, au fil des épisodes, des flashbacks révèlent des éléments de son histoire, et des alliances inattendues se forment.
La série compte cinq saisons à ce jour, avec des épisodes courts d’environ 15 minutes, parfaits pour des sessions rapides. Lancée en 2018, elle a gagné en popularité grâce à Netflix, qui l’a diffusée en version doublée en français. Le ton oscille entre parodie des films d’action et drame personnel, ce qui la rend addictive. J’ai apprécié comment les créateurs, de chez Aha Entertainment, intègrent des références à la culture chinoise, comme les arts martiaux traditionnels revisités de manière moderne.
Les différentes saisons de Scissor Seven
Chaque saison de Scissor Seven approfondit l’univers de Seven, en alternant humour déjanté et révélations sur son passé. La progression narrative reste fluide, avec une montée en intensité des enjeux. Voici un aperçu des sorties principales :
| Saison | Épisodes | Date de sortie Netflix (France) |
|---|---|---|
| 1 | 14 | Janvier 2020 |
| 2 | 10 | Mai 2020 |
| 3 | 10 | Janvier 2021 |
| 4 | 10 | Septembre 2023 |
| 5 | 10 | 12 novembre 2025 (prévue) |
La saison 1 pose les bases avec l’arrivée de Seven sur l’île au poulet, pleine de quiproquos initiaux. La 2 introduit plus de rivaux et d’alliés, en élargissant les missions. La 3 explore des territoires inexplorés, avec des combats plus ambitieux. La 4 culmine en révélations sur l’origine de Seven, mélangeant action épique et moments intimes. Quant à la saison 5, diffusée en Chine dès octobre 2024, elle ramène Seven au royaume de Xuanwu pour des quêtes spéciales, en bouclant des arcs ouverts tout en teasant de futures aventures. Sur Netflix, la version française sous-titrée et doublée arrive le 12 novembre 2025, pile pour une session binge parfaite en cette fin d’année.
L’animation et le style visuel qui sortent du lot
Ce qui frappe d’abord dans Scissor Seven, c’est son esthétique unique. Contrairement aux animes japonais lisses et uniformes, cette œuvre chinoise adopte un style plus rugueux, avec des lignes dynamiques et des couleurs vives. Les arrière-plans, inspirés de paysages ruraux chinois, ajoutent une authenticité chaleureuse. Les combats bénéficient d’une fluidité remarquable, où chaque coup de ciseaux semble calculé au millimètre.
J’ai noté une évolution au fil des saisons : la première reste brute et charmante, tandis que les suivantes polissent les effets, intégrant plus de 3D pour les séquences explosives. Les expressions faciales exagérées amplifient l’humour, et les designs des personnages, comme le chat Dai Bo, volent la vedette. Ce mélange d’artisanat digital et de touches traditionnelles donne à la série une identité forte, loin des productions standardisées.
Les influences visuelles chinoises
Les animateurs s’inspirent des wuxia, ces films d’arts martiaux légendaires, pour chorégraphier les duels. Résultat : des plans-séquences vertigineux où Seven bondit d’un toit à l’autre, ciseaux en main. Cette approche rend chaque bataille visuellement mémorable, et j’ai revu plusieurs fois les meilleurs fights pour leur pureté technique.
Les personnages au cœur de l’histoire
Seven incarne le héros maladroit par excellence : confiant mais incompétent, il grandit à travers ses échecs. Son acolyte, le petit chat Dai Bo, apporte une dose de cynisme adorable, avec ses remarques pince-sans-rire. D’autres figures, comme la mystérieuse Xiao Fei ou les rivaux assassins, enrichissent l’univers sans alourdir le récit.
Ce qui m’a plu, c’est la profondeur cachée derrière les façades comiques. Chaque personnage porte un bagage émotionnel, révélé par petites touches, ce qui crée des liens inattendus. Pas de stéréotypes gratuits ici ; les relations évoluent naturellement, rendant les enjeux personnels.
Les combats et l’action qui font mouche
Scissor Seven excelle dans l’art du combat stylisé. Chaque affrontement mélange acrobaties folles et gadgets improvisés, comme des ciseaux qui se transforment en épées volantes. Les chorégraphies, fluides et inventives, surpassent souvent celles d’animes plus budgétisés. J’ai été bluffé par la saison 2, où un duel sous la pluie atteint des sommets de tension et de spectacle.
L’action sert l’histoire sans la dominer : elle révèle les faiblesses de Seven et ses progrès. Les effets sonores, percutants, renforcent l’impact, et la bande-son, un mix de rock énergique et de thèmes traditionnels, colle parfaitement à l’ambiance.
L’humour et les moments qui touchent
L’humour repose sur l’absurde : Seven rate systématiquement ses cibles pour des raisons triviales, comme un client mécontent d’une coupe. Ces gags visuels s’enchaînent sans temps mort, mais la série sait doser avec des instants plus sombres, explorant la perte de mémoire et la quête d’identité.
Voici quelques moments qui m’ont marqué :
- La première mission de Seven, un chaos total avec des poulets enragés.
- Le flashback sur l’entraînement de Dai Bo, mélange de tendresse et de comédie.
- Un épisode entier dédié à un tournoi de coiffure mortel, pur génie parodique.
- Les interactions entre Seven et Xiao Fei, pleines de quiproquos romantiques.
- La révélation progressive du passé de Seven, qui bascule le ton vers l’émouvant.
Ces pics narratifs alternent rire et réflexion, pour un équilibre rare dans le genre.
Comparaison avec d’autres animes d’action comique
Pour situer Scissor Seven, voici un tableau rapide comparant ses forces à celles de séries similaires :
| Aspect | Scissor Seven | One Punch Man |
|---|---|---|
| Humour | Absurde et quotidien, avec gags visuels constants | Satirique sur les super-héros, plus meta |
| Combats | Chorégraphiés avec ciseaux et acrobaties folles | Flashs ultra-puissants, focus sur l’ennui du héros |
| Évolution narrative | De comédie légère à drame personnel progressif | Maintient le ton parodique sur plusieurs saisons |
Scissor Seven se distingue par son origine chinoise et son format court, idéal pour une immersion rapide.
Pourquoi je recommande Scissor Seven
Après avoir visionné les cinq saisons, je reste fan de cette série qui défie les attentes. Elle prouve que l’animation chinoise peut rivaliser avec les géants japonais en termes d’originalité et de cœur. Si vous cherchez un anime frais, bourré d’action inventive et d’humour décalé, lancez-vous sans hésiter. Les courts épisodes facilitent l’entrée, et l’univers s’étoffe juste assez pour vous garder accroché. Personnellement, j’attends avec impatience la saison 6 teasée pour 2026 en Chine, car l’histoire de Seven laisse présager plus de twists. En résumé, Scissor Seven transforme une simple chasse à l’homme en une odyssée hilarante et touchante, à dévorer sur Netflix dès la sortie de la saison 5 ce 12 novembre.

